André Van Langendonck naquit à Louvain en Belgique en 1760. Il entra chez les capucins sous le nom de Frère Justus et fut ordonné prêtre à Malines en 1786 tout en demeurant dans le couvent de Termonde. Lorsqu’en 1796 le couvent fut supprimé par les occupants français, Frère Justus refusa de prêter le serment et vécut caché dans la région de Hamme. Sa vie étant en danger, il s’enfuit en Westphalie et entra en 1801 à Darfeld, où il fit profession en 1803.
Suite au décret de 1811 interdisant les ordres contemplatifs en Westphalie, il dut encore une fois fuir pour survivre. On pense qu’il trouva refuge, avec d’autres moines, près des sœurs cisterciennes ayant fui elles aussi la Westphalie pour s’installer à Borsut près de Liège en Belgique. Lorsqu’en 1815 les moines furent à nouveau autorisés à fonder en France, Père François-Marie accompagna le groupe qui s’installa à l’abbaye du Gard. Il devint rapidement Maître des Novices et Prieur.
En 1827 Dom Germain le nommait Prieur du Mont des Cats en remplacement de Père Bernard Dal.
Il quitta son poste en 1831, lorsque Mgr Belmas, évêque de Cambrai, prit la fondation sous sa juridiction. Plutôt que d’accepter l’autorité de l’évêque « constitutionnel », le Père Prieur quittait, avec quelques moines, le monastère et le diocèse, pour s’installer à Saint Sixte, dans les bois au-delà de la frontière Franco-belge. Cette nouvelle fondation fut acceptée par Dom Germain Gillon, abbé du Gard, qui en assuma la paternité et envoya Père Stanislas Lapierre seconder Père François-Marie. A la mort de Dom Germain, en 1835, Père Stanislas fut élu abbé du Gard. Père François-Marie mourut à Saint Sixte en odeur de sainteté le 2 novembre 1836 après une longue maladie.